La bibliothèque de Laruscade est heureuse de recevoir le VENDREDI 18 OCTOBRE 2024 à 19H, Édith CHAMBON qui nous parlera de son travail et notamment de son dernier ouvrage, « Ma famille imaginaire ».
Edith Chambon grandit à la campagne du côté de St-Emilion qu’elle quitte en 2000 après un baccalauréat en Arts Plastiques. Elle poursuit dans cette voie et obtient une licence d’Arts Plastiques à Bordeaux, puis se spécialise finalement dans l’illustration et la bande dessinée à l’école Emile Cohl à Lyon dont elle sort diplômée en 2008.
Elle part ensuite vivre et travailler à Paris dans l’édition jeunesse notamment, la bande dessinée et la presse.
Après avoir publié plusieurs livres de commande, elle éprouve le besoin de raconter ses propres histoires… Elle commence alors à écrire, parallèlement à son métier d’illustratrice, son premier projet solo de roman graphique L’Autel des mariages.
En résidence à la Maison des Auteurs à Angoulême depuis octobre 2020, elle voit évoluer cette comédie satirique autour de l’institution du mariage, vers un récit autobiographique dans lequel elle interroge les enjeux familiaux et les héritages psychiques charriés par la découverte des secrets de famille. Le titre de cet ouvrage devient alors Ma famille imaginaire et sera publié aux éditions L’Agrume au dernier trimestre 2023.
Un récit très actuel, un portrait de femme bouleversant !
C’est l’histoire d’une femme d’une trentaine d’années qui, du jour au lendemain, se trouve terrorisée, tétanisée, clouée au sol. Quelque chose en elle s’est réveillé ou rompu, mais elle ne comprend ni quoi ni pourquoi… Alors sa mère se voit dans l’obligation de lui révéler certaines choses, longtemps tues et profondément enfouies. Et cette parole va, par effraction, balayer tout un imaginaire. La boîte de Pandore est ouverte.
Une famille imaginaire, c’est celle qu’on a toujours connue, mais qui ne sera plus jamais vraiment la même, dès lors qu’on en déterre les secrets… Une famille imaginaire, c’est celle qu’on pensait créer, jusqu’à ce qu’on réalise qu’elle n’était pas vraiment destinée à exister.
La presse en parle…
« On rit et on pleure à la lecture de ce premier album qui se veut thérapie et qui bouleverse par sa maîtrise et sa profondeur. »
– Alexis Duval, Le Monde
« Pour sa première BD, Édith Chambon ajoute une voix singulière à celles qui se sont déjà fait entendre. Nécessaire ! »
– Elle
« Très bien ficelé, ce récit se lit d’une seule traite. Le dessin fourmillant, coloré et inventif d’Edith Chambon aide à la progression de la découverte de l’indicible, et aide à ne pas plomber ce récit d’une belle reconstruction doublée d’un propos sur la transmission des drames familiaux. Fort et très émouvant. »
– Anne Douhaire-Kerdoncuff, France Inter
Photos extraites de BONOBO.NET
Carnet d’Alain François — ISSN 2823-8141 — 1999-2024 photos, livres, arts, humeurs
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