La nature bien traitée par LISEA

C’est en 1999 que nous avons appris le passage de la LGV Bordeaux Paris sur notre commune. Après de multiples discussions, réunions, manifestations contre les nuisances faites par la construction de la ligne, de nouvelles plaintes contre le bruit engendré par les 55 trains journaliers se sont élevées depuis l’ouverture en 2017.

Et le combat n’est pas terminé car les riverains ne peuvent plus vendre leur bien à cause du bruit et des fissures dans les murs. L’an dernier, l’état, en la personne de la ministre Élisabeth Borne, a promis de débloquer des millions d’euros pour les dédommager.

Mais c’est la nature qui a été la grande gagnante de cette opération : des mesures compensatoires ont été commanditées par Cosea depuis le début des travaux et continuent encore avec Lisea.

« Nous avons pour consigne de faire des travaux compensatoires sur des sites retenus, notamment là où il y a un impact sur les zones humides » explique Pascal Tartaryn chargé de mission au Conservatoire des espaces naturels en Nouvelle Aquitaine.

Ainsi, au lieu dit Caboche, un étang asséché a été recréé et est régulièrement visité par des techniciens pour s’assurer que les espèces animales telle que la « libellule déprimée » n’ont pas disparu et ne souffrent pas des nuisances. Au lac vert, les 15 hectares de part et d’autre du viaduc ont fait l’étude d’un plan de restauration.

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